lundi 2 novembre 2009

Le temps passe vite, hen?

Mon Dieu que le temps passe vite!

On a déjà passé l'Halloween, avec le stress des faux cils qui collent pas, les faux ongles qui collent partout, les boucles des cheveux trop serrées, les pleurs, l'humidification desdits cheveux pour les aplatir, l'étiquette du costume bon marché qui pique, le masque qui tient pas, le masque qui finit par péter...

Et j'en passe.

Les plaisirs en découlant en valaient bien la peine. Le fils qui court l'Halloween pour la première fois avec sa cousine et des amis, ma fille qui la court avec sa cousine en courant et hurlant dès qu'elles voient une citrouille allumée sur un balcon, le tri des bonbons après pendant qu'elles en ont plein la bouche, les bonbons cheap, vous savez, les durs aux fruits, enveloppés dans un cellophane transparent ou les petits suçons ordinaires... Et les bons bonbons, les plus sûrettes à vous en faire grimacer la bouche ouverte pour que l'excédent de salive causée par ladite sûritude en dégouline sur votre menton (chic), les minibarres de chocolat, les sacs de chips, woohou!!!

Ma soeur et moi qui avons mal aux jambes d'avoir marché à des rythmes différents toute la soirée dans l'humidité (les enfants s'en sont même pas ressentis! pas juste), et avons besoin d'une petite tisane pour se rafraîchir comme disent les Anglais (je me suis toujours demandé pourquoi ils trouvent le thé rafraîchissant quand c'est une boisson chaude).

Vite au dodo, le ventre plein de sucre usiné transformé et de gras trans et de colorants et de saveurs artificiels... les joies de l'Halloween.

Je me souviens quand j'étais petite, l'Halloween était pour moi la soirée où je pouvais me mettre dans la peau du personnage que j'aurais aimé joué dans un film ou même devenir si ça se pouvait (le plus souvent un vampire mais ça a déjà été Darth Vader aussi) et plus tard où je trouvais des affaires dans mon garde-robe et les bouts de tissus de ma mère pour confectionner des déguisements pour mes cousins, avec qui je préférais courir l'Halloween. Ma soeur qui se mettait n'importe quoi et qui était toujours belle, jamais laide ou défigurée par un maquillage ou un masque de monstre. Mes cousins étaient comme mes petits frères à cette époque. Ils sont encore mes petits frères, mais ils sont maintenant beaucoup plus grands que moi. On se voyait souvent dans ce temps-là.

Oui, le temps passe vite. Mes cousins ont maintenant leurs enfants avec qui ils courent l'Halloween, sur la rive nord de Montréal, et nous qui la courons avec nos enfants sur le Plateau. Ils sont loin mais il n'y a pas une journée d'Halloween où je ne pense pas à eux et au bon temps qu'on a eu. La vie nous a été généreuse du côté famille quand même. Une tante, un oncle et deux cousins. Pas la quantité mais ô combien de qualité!!!

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